Les fêtes traditionnelles

La culture tibétaine est imprégnée de religion, aussi toutes les fêtes tibétaines ont-elles un caractère religieux. Le calendrier tibétain étant lunaire, ces fêtes ne tombent pas à dates fixes selon nos calendriers solaires. Nombreuses, elles se déroulent toujours dans une atmosphère très joyeuse.

La principale de ces fêtes est Losar, le nouvel an tibétain, qui se déroule sur trois jours :

La veille, après des danses rituelles, les Lamas brûlent en public le Goutor, une sculpture géante représentant les mauvais esprits ou tendances négatives. Chacun nettoie sa maison, puis dépose loin de celle-ci des boules de Tsampa que l’on a frottées sur son corps pour en ôter les résidus négatifs de l’année.

 

Le 1er jour, Lama Losar ou nouvel an des Lama, est consacré à l’autorité spirituelle :

Cérémonie sur le toit du Potala pour remercier la déesse Palden Lhamo de sa protection, et présentation des vœux au Dalaï Lama.

Le 2e jour, Gyalpo Losar ou nouvel an des Rois honore le pouvoir temporel. Le Dalaï Lama recevait les dignitaires laïcs. Chacun présente ses vœux aux amis.

Le 3e jour, des prières sont adressées aux Dieux Gardiens du Tibet, pour une nouvelle année féconde, et l’on installe des drapeaux à prières neufs sur les toits.

Débute alors une nouvelle fête : Mönlam Chemno, ou fête de la grande prière, qui pendant 3 semaines voit se dérouler de grands débats philosophiques suivis de remises de diplômes. Le 25e jour a lieu une procession derrière la statue de Maitreya, le Bouddha dont on attend le retour historique.

Le 15e jour du 5e mois débute la fête de Lingka, consacrée à Padmasambhava. Des tentes sont dressées dans la forêt de Lingka, où l’on pique-nique plusieurs jours en admirant des spectacles de danses.

Le 1er jour du 7e mois, la fête de Shoton voit se dérouler un festival d’opéra tibétain. A l’origine il s’agissait d’offrir du shoton ou yaourt aux moines qui avaient passé tout l’été sans sortir de leurs monastères.

Au 8e mois Ongkor est l’occasion de demander de bonnes récoltes. S’y déroulent courses de chevaux, tir à l’arc, lutte, lever de pierres, danses et chants.

Le 15e jour du 10e mois, au cours de Belha Rabzohl, le portrait d’une divinité féminine est promené autour du monastère du Jokhang à Lhassa.

Le 25e jour de ce même mois, la fête des Lampes commémore l’atteinte du nirvâna par Tsongkapa, avec illumination des temples et maisons.

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