Exposition SOLHIMAL au Cellier de Clairvaux – Dijon

Urgence Tibet vous annonce avec plaisir que, cette année encore, l’association SOLHIMAL s’exposera au Cellier de Clairvaux à Dijon du 26 novembre au 1er décembre 2013 de 10h à 19h (entrée libre).

À cette occasion, elle vous présentera l’art et l’artisanat des Peuples de l’Himalaya, ainsi que ses activités : programme alimentaire, scolarisation des enfants des zones rurales, parrainages, programme d’aide à l’autonomie des agriculteurs locaux etc.  Vous trouverez de plus amples renseignements sur le site de l’association SOLHIMAL : www.solhimal.org.

Nous vous attendons nombreux à cette exposition et une dégustation de thés de l’Himalaya vous sera gracieusement offerte.

 

Soirée tibétaine au profit de J-Village

Samedi 8 novembre 2011, Urgence Tibet a organisé une soirée de solidarité avec le peuple tibétain à la mairie annexe des Grésilles. Rinchen Phunstok, de l’association TIBET PROJECT ASSOCIATION, avait conçu le repas tibétain et des ateliers culturels: mandala, bols chantants, calligraphie.

Les participants ont découvert la culture tibétaine à travers une exposition de photos et Rinchen nous a présenté son action à J-Village (dispensaire, construction d’un terrain de sport…). À cette occasion, Urgence Tibet lui a remis un chèque de participation à son projet humanitaire (comme nous le faisons chaque année).

80 personnes sont venues soutenir notre action et apporter leur sympathie au peuple tibétain. Nous les en remercions.

Epinac parraine la ville de Sakya

Une campagne Internationale de soutien au Tibet est organisée par l’association FRANCE TIBET et propose aux villes françaises de soutenir le Tibet en devenant marraine d’une ville tibétaine. L’objectif est de communiquer sur la situation au Tibet et de préserver l’héritage culturel.

C’est ainsi que nous avons aidé l’association TERRE MERIDIEN à organiser le parrainage de la ville d’Epinac (71) avec celle de Sakya (Tibet), le 17 septembre 2011.

Autour de cet évènement, 4 journées d’exposition (du 14 au 17 septembre 2011) sur la culture tibétaine étaient proposées au public: thangkas, photos et objets artisanaux. La pianiste internationale Mahoko NAKANO a soutenu cette action en donnant un concert magistral le 16 septembre.

Toutes les villes de la région qui souhaitent soutenir la cause tibétaine en parrainant un village tibétain peuvent nous contacter pour l’aider dans l’organisation des évènements.

Marché de Noël à Longvic

Comme tous les ans, nous nous sommes installés au marché de Noël de Longvic le 6 décembre 2009. 

Parmi les associations et les artisans, notre stand a fait la part belle à l’artisanat tibétain traditionnel, fabriqué par des réfugiés. Nous avons exposé également quelques oeuvres artistiques, spirituelles et religieuses et nous avons largement informé le public sur la cause tibétaine.

Soirée d’information sur la situation au Tibet

Vendredi 18 avril 2008

Soirée d’information sur la situation au Tibet à la MJC des Bourroches.

– La vérité sur la situation au Tibet, les mensonges des autorités chinoises.

– Débat : Sur les faits, sur ce que l’on peut faire, sur l’urgence à infléchir la politique répressive chinoise avant les Jeux Olympiques !

Environ 80 personnes étaient présentes.

Le chorten

Monument bouddhique originellement funéraire très fréquent au Tibet, isolé ou en groupes, en plein désert comme en zone peuplée, de taille très variable, le chorten – ou « stupa » en sanskrit – peut contenir des reliques de « saints » ou des textes sacrés, ou bien marquer un lieu particulier.

Sa forme générale est toujours la même et recouvre une signification symbolique riche. Les 4 marches autour de la base représentent la communauté bouddhiste :le Sangha, la base cubique l’enseignement du Bouddha :le Dharma, la coupole représente le Bouddha lui-même.

Base cubique, coupole et ornementation supérieure représentent également les « trois mondes », reliés par l’axe central du monument. Les 13 disques au dessus de la coupole représentent les 13 états supra-humains.

Le Chörten symbolise encore les 4 éléments constitutifs de notre monde ainsi que le 5e élément : le principe dont ils émanent. La base représente l’élément terre, la coupole l’élément eau, les disques l’élément feu, la demi-lune au dessus l’élément air et le soleil avec la flamme au sommet l’éther primordial. Terre, eau et air peuvent être mis en relation avec les 3 corps et les 3 mondes, grossier, subtil et très subtil, le feu assurant la possibilité du passage de l’un à l’autre, de même que la chaleur assure le passage de la matière de l’état solide à l’état liquide puis à l’état gazeux : du grossier au subtil puis au très subtil…

Chacun de ces éléments représente également une étape sur le cheminement spirituel, qui consiste à partir de l’élément grossier terre pour rejoindre le principe de toutes choses, l’éther, c’est-à-dire à remonter le processus de manifestation de l’univers jusqu’à son principe.

Les Tibétains déambulent régulièrement autour des Chörten, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, sens de la marche apparente du soleil autour de la terre, par souci d’harmonie avec les lois naturelles.

Astrologie tibétaine

La civilisation tibétaine accorde une large place à l’astrologie, ce qui induit chez nombre d’occidentaux une certaine ironie, mêlée de condescendance, peut-être due à notre méconnaissance de ce qu’est véritablement l’astrologie traditionnelle, bien loin des résidus dévoyés qu’en sont nos « horoscopes ».

L’astrologie traditionnelle est fondée sur les lois du symbolisme, synthétisées par la formule « analogie du microcosme et du macrocosme« , par l’aphorisme biblique « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut« , ou encore par la formule alchimique « VITRIOL« , dont la traduction à partir du latin est : « Visite l’intérieur de la terre, et, en rectifiant, tu trouveras la Pierre cachée« , c’est à dire « observe les réalités matérielles et, par analogie, tu comprendras les principes métaphysiques ».

Le symbolisme permet d’évoquer, à l’aide de réalités sensibles connues de tous, les réalités indicibles, inexprimables par le langage commun parce que relevant d’un ordre supérieur à celui dont relève ce langage. L’objet d’ordre sensible devient un outil de présentification dans le monde sensible de ces réalités qui le dépassent.

Dans la perspective traditionnelle, toute réalité sensible est donc de surcroît l’expression, dans cet ordre sensible, de réalités relevant de l’ordre supérieur des principes. Comme pour les poupées russes s’encastrant les unes dans les autres : chacune correspond à un ordre de grandeur différent, mais chacune est la représentation, dans son ordre propre, du modèle initial.

Ainsi les mouvements des planètes peuvent ils être, outre leur réalité propre, symboliques des principes qui structurent notre univers. Leurs mouvements et positions respectives présentent la particularité de pouvoir être connus dans le passé et prévisibles dans l’avenir avec une grande précision et sur des échelles temporelles importantes. Ne pouvant connaître directement les « tendances » des principes dont chaque événement ou chaque être est, dans son ordre particulier, la manifestation, l’astrologie utilise comme référence analogique cette autre manifestation de ces mêmes principes qu’est le mouvement planétaire. Les mouvements des planètes ne sont donc aucunement causes des influences reçues par les êtres ou les événements, mais ils sont représentatifs, dans l’ordre cosmologique, de ces influences.

L’Astrologie Traditionnelle est donc un outil permettant l’approche de la connaissance des liens existant entre les principes métaphysiques et les êtres que nous sommes, par l’intermédiaire de la cosmologie.

La famille tibétaine traditionnelle

La famille regroupe 3 générations sous un même toit, ainsi que des collatéraux chez les nomades. Elle s’insère dans une structure clanique, différente selon qu’il s’agit de nomades ou de sédentaires.

Plusieurs types d’union sont possibles : la plus répandue, la monogamie, côtoie encore la polygamie sororale, dans laquelle plusieurs sœurs ont le même mari, ou la polygamie fraternelle dans laquelle plusieurs frères ont la même épouse. Cette dernière assurait la sécurité matérielle de la mère et des enfants en cas de disparition du père. Aujourd’hui la polygamie tombe en désuétude. La société tibétaine connaît une réelle liberté sexuelle, les relations avant mariage y ont toujours été tolérées. L’adultère est toutefois fortement blâmé !

Le mariage et ses cérémonies sont régis par la coutume populaire et non par la religion. Un cérémonial complexe régit les liens entre les familles, selon des règles strictes : pas d’union entre membres d’un même clan, en raison de l’existence d’un ancêtre commun.

Souvent arrangés par les familles, les mariages se font généralement au sein d’une même classe sociale. L’astrologue y joue un rôle important : si le thème astral du futur couple révèle une incompatibilité, l’union n’aura pas lieu. Quand les astres sont favorables, les cérémonies peuvent débuter : Les frères du futur époux rendent visite aux parents de la jeune fille et offrent de la bière. Si les parents acceptent, sont alors discutées les modalités du mariage, variables selon les régions. La veille de la cérémonie, les parents du futur marié envoient des cadeaux à la famille de l’épousée. La future mariée est ensuite menée à cheval jusqu’à la maison de ses beaux-parents, où elle est accueillie par sa belle-mère après que des rituels destinés à éloigner les démons aient été pratiqués. Les festivités peuvent alors commencer.

 Chef de famille à part entière, la femme participe aux décisions et tient souvent les cordons de la bourse. Sa dot et ses bijoux lui appartiennent en propre, et elle les emporte avec elle en cas de divorce. Le remariage est toujours possible.

Les enfants participent très tôt aux tâches quotidiennes : les garçons gardent les troupeaux, les filles participent au tissage et au filage, à l’élaboration et à la vente des produits laitiers.

Quelques jours après la naissance, l’astrologue dresse le thème natal de l’enfant et fixe les dates de bon augure pour sa première sortie et pour le don de son nom.

Un nom provisoire peut être attribué en attendant qu’un lama ou un proche particulièrement respectable attribue à l’enfant son nom définitif.

Les noms : Les tibétains en ont deux, mais aucun n’est de « famille » ; la syllabe terminale du second dépend du sexe : « mo » ou « ma » pour une fille, « po » pour un garçon. Les prénoms féminins reflètent généralement la grâce ou la beauté, les prénoms masculins la virilité ou l’idée de propagation et de défense de la religion : Sangmo (douceur), Sangpo (sincère). Certains noms sont des mots usuels simples : Namkha (ciel), Mentok (fleur), ou composés : WangChuk (riche en pouvoirs). Ils peuvent également évoquer la religion : Tenzin (détient la doctrine de la religion), prénom de l’actuel Dalaï Lama, est largement attribué, aux filles comme aux garçons.

L’alimentation

« Considérer les aliments comme un médicament

En user sans désir et sans haine

Ni pour s’en glorifier, ni pour dominer

Et non plus pour s’embellir, juste pour survivre. »

Benedicite populaire, par le Maître Nagarjuna, II°-III° siècle ap.J.C.

 

Les Tibétains consomment laitages, viande et céréales, mais peu de légumes, difficiles à cultiver sous leur rude climat. Le végétarisme prôné par le Bouddhisme n’est qu’une recommandation « pour ceux qui le peuvent ».

La plupart des Tibétains mangent trois fois par jour : le repas du matin se compose en général de tsamtuk, une soupe de tsampa, accompagnée de plusieurs tasses de thé chaud au beurre. Un second repas est pris à midi, et un léger dîner le soir.

Le thé tibétain préparé dans une baratte et servi dans une tasse en bois, contient du beurre et du sel. Après l’avoir servi, on le laisse reposer avant de le boire. Un Tibétain peut en boire jusqu’à quarante tasses par jour.

La bière tibétaine ou chang est brassée à partir de riz, froment, avoine, millet ou orge grillés qu’on laisse fermenter puis vieillir plusieurs semaines.

La tsampa, farine tibétaine généralement préparée avec de l’orge, mais parfois avec du blé, du millet, de l’avoine ou même du soja, constitue le plat principal. Les grains sont grillés puis réduits en farine avec une meule en pierre, ensuite mélangée à de l’eau ou du thé. Le Tsamtuk du matin est une soupe de Tsampa avec beurre, sel, éventuellement des graines de soja grillées, du chura (fromage sec), de la viande séchée ou du tsilu (lard sec).

Le drésil, est consommé à l’occasion du Jour de l’An ou LOSAR, d’un mariage ou d’une fête. Du riz cuit additionné de beurre, noix de cajou, raisins secs et sucre, est servi avec un grand bol de yaourt.

Les Kapsé sont des beignets faits de farine blanche (3 tasses), de farine de blé complet (3 tasses), levure (3 cuillères à café), lait écrémé (3 tasses) et sucre roux (4 cuillères à café), passés à la friture.

La viande : Les Tibétains en consomment, mais de préférence celle de gros animaux, afin d’avoir à en tuer le moins possible. Elle est souvent utilisée en boulettes, en pâtés, en farce de momo (ravioli cuits à la vapeur).

Le Jour de l’An, le plat principal est le luggo(tête de mouton).

Laitages : Les Tibétains font du sho, yaourt à base de lait de vache, de dri (femelle du yack) ou de dzomo (hybride yack+ vache). Le chura, fromage frais ou sec, tient une place importante dans la cuisine tibétaine.