Inscrivez-vous : Soirée tibétaine le 10 novembre 2018

Soirée tibétaine au profit des réfugiés tibétains

Samedi 10 novembre 2018
Mairie annexe des Grésilles à Dijon

Notre association « Urgence Tibet » apporte depuis plusieurs années son soutien humanitaire à deux villages de réfugiés tibétains en Inde.

Dans le cadre de la poursuite de ces actions, nous envisageons l’organisation d’un repas dont les bénéfices seront entièrement destinés à aider la population de ces villages à faire face à ses difficultés.

Ce repas tibétain sera précédé de deux conférences de M. Gleb Mouzroukov, bouddhiste, écrivain, il fait régulièrement des voyages en Inde, en Chine et au Tibet.

  • Une conférence, à 17h, traitera de la situation actuelle au Tibet.
  • L’autre conférence, à 18h, aura pour sujet le tummo, ou yoga de l’éveil de la chaleur interne.

Ces conférences sont gratuites.
L’ouverture au public se fera à 16h, le repas est prévu à 20h.

Pour une bonne organisation et une bonne gestion de cet événement, les inscriptions seront prises d’avance et peuvent l’être dès aujourd’hui, et avant le 31 octobre, en nous adressant votre bulletin d’inscription (à télécharger ici : Inscription_Repastibétain)  accompagné de votre règlement, par chèque de préférence à l’ordre de Urgence Tibet.

Si le nombre d’inscrits est insuffisant, la soirée sera annulée et vos chèques vous seront bien évidemment retournés. En cas d’annulation, vous serez prévenus, précisez impérativement un numéro de téléphone.

Il est possible de commander un menu végétarien ( à préciser à l’inscription).

Pour tout renseignement complémentaire, téléphoner au 06 10 55 10 15
ou consulter notre page Facebook : https://www.facebook.com/urgencetibet/

Prix par personne : 20 euros
Enfant de moins de 5 ans : gratuit
Enfant de 5 à 12 ans : 10 euros

Randonnée annuelle

Comme chaque année, l’association organise une rando sans difficulté !
Rendez-vous dimanche 9 septembre 2018 au lavoir d’Etevaux :
1 boucle de 7 km le matin (départ à 9h30)
Pique-nique tiré du sac
1 boucle de 9 km l’après-midi (départ à 14 h)

Gésar de Ling

Gesar, de la lignée de Ling, vécut vers le 11e siècle, au sein d’une tribu nomade de la vallée du Dza, au Tibet oriental. Il devint Roi sous le titre Senchen Norbu Dradultsal : « le grand lion qui exauce les souhaits et terrasse les ennemis ». Surnommé le Lion des neiges, il fut un grand chef de guerre, ayant remporté 18 grandes victoires sur les ennemis de son peuple. Sur cette réalité historique s’est greffé dès le 12e siècle un poème épique, les Droung, colporté par des sortes de « bardes », dont voici un résumé :

Le Roi son père, préférait la méditation à l’action. Son oncle Todong voulant attenter à la vie du jeune Tchoris (Gésar) pour obtenir le trône, sa mère partit avec lui vivre au loin, sous une tente, durant plusieurs années. Guru Rimpoche (Padmashambava) lui apparut et lui apprit qu’ils ne faisaient qu’un : lui-même enseignait le bouddhisme selon la voie de la méditation, Gésar de Ling devait enseigner celle de la vertu (de l’action). Guru Rimpoche lui révéla son devoir et son destin de Roi, qui supposait qu’il ait trouvé les armes sacrées cachées dans une caverne (Casque, bouclier, côte de mailles, arc, carquois, épée, javelot, fouet).

Guru Rimpoche suggéra magiquement à Todong, certain de gagner, d’organiser une course de chevaux ouverte à tous pour désigner le nouveau Roi. Gésar, âgé de 14 ans, pauvrement vêtu et moqué de tous, y participa avec son cheval magique Kyang Goeu Karkar, et à la surprise générale, il remporta la course et reçut le trône de Ling, après qu’on ait reconnu en cette prouesse la réalisation d’une prophétie augurant d’un avenir de paix et de prospérité.

La déesse Manéné (la sagesse) lui apparut. Elle lui indiqua comment trouver la caverne secrète où l’attendaient ses armes et un trésor : un vase de cristal, contenant l’Amrita ou breuvage d’immortalité, et lui demanda d’aller libérer les peuples voisins du joug de leurs tyrans. Ce qu’il fit. Après une longue période de paix et d’harmonie, les mauvais penchants des hommes reprirent le dessus, et Gésar repartit combattre : Au nord le doute et l’arrogance, à l’est les possessions trompeuses, à l’ouest les passions, au sud l’incertitude et la théorisation (les sophismes).

Gésar vainquit et tua le démon du nord Lutzen, malgré sa triple enceinte de protection. De retour après 6 ans il trouva son peuple opprimé par Todong, et sa femme remariée à Kourkar, roi de Hor. Il reconquit son royaume et pardonna à tous. Assisté de ses 7 guerriers suprêmes, il vainquit les trois autres Démons (Est, Ouest, Sud), fit triompher justice, paix et liberté, et se retira pour méditer. A 88 ans, il se serait élevé au ciel. Il doit revenir en 2424 (2287 de notre calendrier) sous la forme de Roudachakrin, 25e roi de Shambala, pour subjuguer les forces des Ténèbres et inaugurer un nouvel âge d’or.

Le Bardo Thödol

ou « Livre des morts tibétain ».

Littéralement : La Grande Libération par l’audition pendant le Bardo

(Etat intermédiaire entre mort et renaissance ou libération du Samsara)

Le Bardo Thödol fait partie de ces « trésors cachés » par Padmasambavha au VIIIe siècle, afin qu’ils soient « découverts » au moment opportun. Selon les écoles ces trésors étaient soit cachés physiquement, soit enfouis psychiquement dans l’inconscient des disciples, avec instruction de «réapparaître» quand le temps en serait venu. C’est Karma Lingpa qui aurait ainsi « découvert » le Bardo Thödol au XIVe siècle.

Il consiste en instructions détaillées, destinées à être étudiées en vue de se préparer à sa mort, ou à être lues au défunt dans les moments qui suivent son décès physique. Dans ce cas le Lama qui assiste le défunt adapte les passages à lire et le nombre des lectures, de 3 à 7, à la progression qu’il détecte du défunt dans le Bardo, afin de l’orienter vers une renaissance « positive ».

Ces instructions sont groupées en 3 sections :

  • Reconnaître la claire lumière du Bardo de la mort.
  • Reconnaître la nature de l’expérience durant le Bardo de l’être essentiel.
  • Reconnaître la méthode permettant de fermer la porte de la matrice durant le Bardo du devenir.(Afin d’éviter les renaissances inférieures)

Certaines formes de méditation tantrique permettent de séparer temporairement conscience et corps physique. Les fonctions vitales (respiration, battements du cœur…) sont alors considérablement ralenties, donnant l’apparence de la mort. Cet état de mort apparente serait identique à celui qui suit la mort physique, d’où les études tibétaines sur les états post mortem.

Un être spirituellement avancé, s’il n’est pas parvenu à la Libération de son vivant, peut le faire à son décès, en reconnaissant « l’esprit de claire lumière »; il n’a alors aucun besoin du Bardo Thödol. Le rituel du Powa (transfert de conscience) après son décès peut également lui permettre cette  Libération . Pour les autres : il convient de faire prendre conscience de sa mort au défunt, afin qu’il n’erre pas inutilement dans le Bardo, et de ne pas toucher à son corps pendant 3 jours, sa conscience encore présente pouvant s’en trouver précipitée dans une renaissance inférieure.

Le Bardo comporte 3 phases :

  • Le Bardo de l’agonie : dissolution de l’énergie par transformations énergétiques jusqu’à la mort physique.
  • Le Bardo de la réalité : expérience de « claire lumière » vécue au moment de la mort, souvent relatée par ceux qui l’ont approchée…
  • Le Bardo du devenir : progression s’ensuivant dès lors, comportant visions attirantes et visions terrifiantes, en recherche d’une renaissance propice. Cette recherche peut durer jusqu’à 7 fois 7 jours. Toutefois les funérailles peuvent avoir lieu dès le 4e jour.

Le rôle des proches est important : leur désespoir est nuisible au défunt en le distrayant du processus à suivre, alors que leurs vœux et prières lui sont une aide précieuse…

Les thangkas

« Objets que l’on déroule »

 Les Thangkas, caractéristiques de la culture tibétaine, sont généralement des peintures sur tissu, toile de coton ou soie, parfaitement adaptés à la vie nomade puisque aisément transportables une fois roulés. Certains sont tissés ou brodés. Ils représentent des divinités, des grands maîtres de la spiritualité tibétaine, des moments de la vie de Bouddha ou des mandalas. Les plus anciens connus datent du XIIe siècle. Chaque famille tibétaine possède au moins un Thangka, accroché à l’intérieur de la maison ou de la tente.

Les Lamas mani, enseignants itinérants qui sillonnaient le Tibet depuis de nombreux siècles jusqu’à l’invasion chinoise de 1959, en transportaient toujours avec eux afin d’illustrer leurs enseignements oraux. Ces Thangkas ne sont toutefois pas de simples images, mais servent aussi de supports pour la méditation, et constituent en quelque sorte des « fenêtres » ouvrant sur l’au-delà, sur le monde transcendant, et donc susceptibles sous certaines conditions d’en permettre l’accès.

La réalisation des Thangkas par des artistes ou des moines, traditionnellement anonymes, est très codifiée : sujets, proportions, couleurs sont strictement définis, afin que l’enseignement ancestral qu’ils véhiculent ne soit jamais dénaturé. Des rites président au commencement de la réalisation du Thangka ainsi qu’à la cérémonie de sa consécration finale : le rab-né. Un mantra, « Om Ha Houng », est en cette occasion inscrit au dos de l’œuvre par un Lama qui lui insuffle en quelque sorte la vie. Sans cette consécration, le Thangka ne serait qu’une peinture profane sans valeur ni efficacité spirituelle.

Les bols chantants

L’origine de ces bols également appelés « bols guérisseurs » est attestée en Asie aux alentours de 2000 ans avant Jésus Christ. Leurs forme, couleur, profondeur varient ainsi que leur composition, mais celle-ci est traditionnellement un alliage de 7 métaux : or, argent, mercure, cuivre, fer, étain et plomb ; ce sont les proportions respectives de ces métaux qui varient le plus et en conditionnent donc la « valeur » marchande ; ces 7 métaux sont souvent mis en rapport avec les 7 « planètes » traditionnelles visibles à l’œil nu que sont : Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, et peuvent l’être également avec les divers septénaires bien connus de la science des symboles. Ce nombre 7 représente une forme de « totalité », que ce soit par exemple celle des jours de la semaine ou d’autres plus vastes cycles cosmologiques, ou bien encore celle de l’espace avec ses 6 directions plus le point central d’où elles sont considérées, ainsi bien sûr que les 7 Chakras : les 6 Chakras « corporels » plus le 7e dit « coronal », et les 7 « Dwipas » ou états spirituels que l’on doit atteindre successivement pour parvenir à la « réalisation spirituelle ».

Ces bols peuvent être comme bols d’offrande, ou pour le son et les vibrations qu’ils produisent lorsqu’on les fait « chanter ». Le « chant » des bols peut être obtenu, soit en les frappant avec le bâton généralement fourni avec, soit en faisant tourner régulièrement et lentement ce bâton tenu d’une main sur le bord extérieur du bol tout en maintenant un contact continu et appuyé entre bâton et bol, le bol étant posé sur la paume de l’autre main tendue bien à plat, sans que les doigts ne le touchent.

Les sons et vibrations produits peuvent l’être à des fins d’aide à la méditation, à la relaxation, à une forme de massage sonore, le « massage tibétain », et plus généralement à des fins thérapeutiques, en complément à la médecine tibétaine traditionnelle, par le biais de leurs influences sur les Chakras notamment.

Une relaxation complète à l’aide des bols chantants se fait en 7 phases traitant : la tête, les bras, la nuque, le visage, le dos, le buste (poitrine et abdomen), le cou. Les effets attendus de ce type de traitement sont une augmentation de l’équilibre, notamment entre les deux hémisphères du cerveau, de l’énergie, de la créativité, de la force vitale et de la confiance en soi, une réduction des tensions et émotions perturbatrices, du stress, et une harmonisation des domaines corporel, psychique et spirituel.

Initiez-vous à la gymnastique tibétaine

« À la base de cette gymnastique, il y a un savoir ancien, une observation de la physiologie humaine, de la structure des muscles et des articulations. »

Bayarta, spécialiste de gymnastique tibétaine, propose dorénavant des cours de gymnastique tibétaine à Dijon. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter sa page facebook.

Découvrir la Kalmoukie

Découvrir la Kalmoukie en présence d’un yogi tibétain, c’est samedi 24 mars 2018, à 14h30 à la Maison des associations à Dijon (entrée libre).

Projection-débat avec Alexandre et Bayarta Djivakov, tous deux originaires de Kalmoukie, État de la fédération de Russie, sur les rives de la mer Caspienne.

 

Conférence avec la présence exceptionnelle, pour la première fois en France, du Lama tibétain Nang Wang Rig Lham.

Marche commémorative le 11 mars 2018

Comme tous les ans, nous avons procédé ce 11 mars 2018 à une marche silencieuse au centre ville de Dijon pour commémorer le soulèvement de Lhassa du 20 mars 1959.

Concert de chants sacrés à Chevigny St-Sauveur

Vendredi 13 octobre le public de l’agglomération dijonnaise aura l’occasion d’assister à un concert exceptionnel, donné par les moines du Monastère-Université tantrique de Gyutö, de renommée internationale !
La recette de la soirée sera intégralement versée au monastère de Gyutö afin d’aider à sa pérennité.